Aerin Titiana
Messages : 1 Date d'inscription : 20/03/2012
| Sujet: Aerin Titiana Lun 7 Mai - 23:50 | |
| Nom de tribu : Titiana Prénom : Aerin Age : 19 ans Sexe : Féminin Ethnie : Humains Statut : Faiseuse d'eau au sein de la tribu Titiana, les Marcheurs bleus. Description caractérielle : • Maligne • Vive d'esprit • Protectrice • Curieuse • Aventurière • Rêveuse • Têtue • Impudique • Franche Description physique : • Cheveux bruns, longs • Yeux bleus foncés • Peau hâlée • Quelques tâches de rousseurs • Taille moyenne • Agile • Précise Équipements et vêtements : * Vêtements : Des breloques de bronze qui cliquettent discrètement quand elle se déplace. Des sous-vêtements légers, sous un tissu épais et sombre. Un turban bleu nuit pour ses cheveux et le bas de son visage. * Armes : Une dague à la lame courbe et un bâton long. Particularités magiques : Aerin est Faiseuse d'eau, c'est-à-dire qu'où qu'elle soit, il y aura toujours de l'eau à portée de lèvres. Ainsi elle est capable de sentir la présence de l'eau d'un puis à plusieurs dunes de distance mais aussi de faire remonter l'eau à la surface si celle-ci se trouve enterrée. N'ayant jamais été en contact d'une source d'eau très étendue, elle ne connait pas les limites de son don. Comment avez-vous connu Céleste Fantaisie : Par un dragon qui cause, si, si ! Témoignages concernant les Marcheurs : «Redoutables guerriers des sables, les Marcheurs sont pourtant les gens les plus pacifistes et ouverts d'esprit qu'il m'a été donné de rencontrer. Je ne saurais décrire leurs coutumes, tant elles sont nombreuses, mais il y aurait tant à dire sur les chants qui peuplent les nuits claires du désert. Sous l'écrasante chaleur d'un ciel sans ombre, les Marcheurs avancent sans souffler, il semble que tout leur corps ne ressente pas la pression du soleil. Est-ce là une manifestation de la volonté si réputée des Hommes du désert ou le fruit d'une évolution que nos scientifiques ignorent ? Une semaine à leur côté a réduit mon corps en d'innombrables courbatures et fatigues mais mon coeur est emplit de chants et de sourires. Jamais je n'oublierai ces quelques jours passés dans l'ombre des Marcheurs.»
Cahier d'un explorateur par Klaim Desil.
«Voila un étrange peuple, si nous pouvons là parler de "peuple", que celui qui réunit ces gens du désert. Des indécis qui ne trouvent toujours pas leur place ? Des idiots qui préfèrent le silence et l'austérité du désert à nos villes de lumière ? Impossible pour nous, gens de bonne condition que de comprendre ce qui pousse des groupes entiers d'hommes à parcourir sans fin un décors parmi les plus rudes de cette planète. Il faut alors les laisser à leurs dunes comme on laisserait des enfants apprendre seuls, peut-être un jour, se plieront-ils à raisonner.»
Traité sur les peuples marginaux, Noble Darien LeSil.
«Plutôt rompre que plier.»
«J'ai vu des ombres mouvantes, agitées par quelques mystérieux souffles de vie. Il y avait dans leur façon de se mouvoir, une poésie étrange, une harmonie déconcertante, comme si.. elles dansaient, à quelques pouces du sable brulant. Je me suis précipité à l'étage, pour suivre cette rêveuse procession. Ai-je été alors, victime d'un quelconque mirage, pourtant, il m'a semblé qu'une des silhouettes volatiles s'est tournée vers moi. Un grand silence s'est emparé de mon âme, une seconde j'ai entendu la voix du désert. Puis l'ombre est repartie, s'unissant à l'horizon, laissant à mon coeur une indescriptible paix. Les Marcheurs sont insaisissables et je m'étonne encore qu'ils soient passé aussi près de Darn'Abart. Peut-être savaient-ils que cette fugitive rencontre suffirait à m'émouvoir assez pour que j'écrive sur eux, démentant les méprisables voix qui voudraient les dépeindre comme quelques barbares stupides. Aujourd'hui, dix ans après leur passage, c'est toujours une forte émotion qui étreint mon coeur à leur souvenir. Les Marcheurs sont sans conteste, le plus précieux des trésors du désert.»
Témoignage de Lorine De Qangder pour le Savoir des peuples du désert chimérique.
Mémoires : - Les hommes se plaignent du désert et des femmes, car ils savent que sans ces deux là, ils ne seraient que des cadavres de sable sans tombeau. Le désert est notre maison, les femmes les gardiennes de notre vie. L'enfant incline la tête au propos de son père. Elle ne comprend pas encore la poésie étrange de l'homme mais elle ne manquait pas de se taire et d'écouter lorsque sa voix grave faisait résonner sa poitrine. Plus que les mots, c'était les sonorités qui faisaient le charme de ses petits moments entre père et fille. Derrière eux, une femme lève les yeux au ciel. - Les hommes se plaignent de tout parce qu'ils sont grognons et si les femmes restent encore, c'est bien parce que dans tout le monde, il n'y a pas pareil chanteurs. - Ainsi donc, ma douce ne me ferait l'honneur de me garder en vie que pour quelques mélodies ? Un sourire complice, signe d'un amour tendre et vif. Ils disputent ainsi souvent, cela fait rire leur fille qui voit clair dans ce jeu. Elle lève les yeux sur le ciel clair du désert, regarde passer les nuages sur le dos d'un dromadaire. Le souffle chaud des dunes caresse son front, le soleil en fin de course laisse sur les rares nuages, des couleurs orangés et lilas. La main de son père se pose sur sa cheville, elle baisse les yeux de sa contemplation, elle sait très bien pourquoi il requière son attention. Lorsque le ciel se colore des derniers rayons du soleil, c'est l'heure du Jalaad, la chanson du soir.
Elle se redresse, sort ses mains du tissu bleu sombre qui la couvre presque des pieds à la tête et frappe, en rythme. Les animaux dodelines de la tête, les Marcheurs se mettent à sourire alors que les conversation discrètes se tuent. Bientôt, les dunes danseront, la mélodie du Jalaad ira chercher loin, l'âme du désert. La voix enfantine est bientôt rejointe par celle, grave, de son père, puis celle, douce, de sa mère. Le soleil, comme chaque soir, sera bordé par les voix du désert, le chant des Marcheurs.
Ainsi va la vie au sein du clan des Marcheurs Bleus. - Kali, j'ai fais un étrange rêve. Il y avait une grande oasis, si grande qu'on en voyait pas le bout, si profonde qu'on ne voyait même pas le sable. Je m'y suis baignée et me suis transformé en poisson. L'homme se gratte le menton, regarde le ciel étoilé. - Peut-être qu'un jour tu verras une telle étendue d'eau, il faudra te méfier alors, te rappeler de ce rêve. - Alors ça existe ? Les grandes-grandes oasis ? - Oui, mais je n'en sais pas beaucoup sur les océans, nous iront demander aux gens de la ville lorsque nous retournerons à Darn'Abart. Aerin.. voudrais-tu vivre dans la ville ? Tu pourrais y apprendre bien des choses que ton vieux père ignore. La fillette réfléchit sérieusement, comme toujours lorsque son père venait à lui parler sur ce ton, calme et sombre. Elle sent dans ces vibrations un peu de contrainte mais sait, qu'il fait cela pour son bien, elle est en âge de comprendre bien des choses, les intentions de ses parents en faisaient partie. Aussi, elle ne lui fera pas l'affront de prendre ce sujet à la légère. Après tout, c'était une grande question. Il n'était pas donné à tous les enfants de se voir ainsi interroger sur ce qu'ils voulaient faire. Elle finit par secoue la tête. - Non. Je suis Faiseuse d'eau, si le désert l'a voulu ainsi c'est qu'il me faut rester auprès des miens pour que jamais l'eau ne leur manque. J'ai des responsabilités tu sais, je ne partirais pas avant le Shassaï ! Son père sourit, fier et pourtant, ses yeux sont humides lorsqu'il tourne à nouveau son regard sur la voute étoilée. Sur sa toile, la mère retient ses larmes. Bien sur, elle est fière, mais aussi inquiète. Si sa fille avait désiré vivre dans la ville, elle aurait été épargnée de Shassaï.. hors de danger. Ce n'était plus qu'une vieille coutume, tous les jeunes gens n'y étaient plus soumis, mais Aerin était têtue et elle avait toujours besoin de prouver sa bravoure.. Oubliant les inquiétudes de sa mère et de son père. Si au moins elle pouvait se trouver un compagnon, elle ne serait pas seule dans cette épreuve. La couverture se ressert autour d'une silhouette féminine, les craintes d'une mère sont toujours aussi belles qu'intenses.
Pourtant, sa chère fille grandit sans jamais changer d'avis. Et si les jeunes gens des autres tribus ne manquèrent pas de lui proposer de partager le Shassaï, elle s'obstina à refuser. Elle n'avait besoin de personne. Ses bras étaient forts, elle connaissait le désert sur le bout des doigts, et si personne ne doutait de ses talents de combattante au bâton, ceux qui avaient fait le Shassaï s'inquiétaient de son tempérament impétueux. Mais les anciens ont la langue liée. On ne parle pas du Shassaï, on le vit. Aerin grandit, sa voix glissa de l'aiguë au suave, la mélodie épicée du désert n'eut plus de secret pour ses lèvres, les danses fiévreuses plus rien à apprendre à ses jambes, les anciens plus assez de réponses à ses questions. - Aerin.. je sais que tu partiras bientôt. S'il te plais, fais bien attention. Les yeux de sa mère, du même bleu que les siens, brillent sous l'oeil lunaire. Cest toujours la nuit venue, que les Marcheurs se parlent de ces choses, délicates et sensibles, des mots d'amour comme d'inquiétude. Elle a posée ses mains sur les épaules de sa fille, plus sérieuse que jamais. - J'ai fais mon Shassaï avec ton père, et même à deux, nous avons vite compris qu'il valait mieux éviter les gens des routes. Certains te feront croire qu'ils sont honorables pour mieux te voler, d'autres seront belliqueux et en voudront à ta vie si tu les regardes de face. Non, ne proteste pas, si dans le désert, tu ne croisera jamais de ces gens-là, sur les routes et dans les villes, ils seront des centaines. Alors, je t'en prie, ne sois pas butée et prête attention à ton comportement. - Kalaa.. je ne suis plus une enfant, je sais me défendre. Sous le regard impérieux de sa mère, Aerin lève la paume de sa main en signe de paix, Très bien, je me ferais discrète et je n'attirerai pas l'attention. La femme pince les lèvres et serre sa fille contre son coeur. Caresse sa tête et se détourne rapidement. Les Marcheurs ne pleurent pas, l'eau est bien trop précieuse ici. Deux jours plus tard, Aerin décida de nouer un foulard rouge autour de sa taille. C'était le signe. Celui qui distinguait les Marcheurs en pèlerinage à travers le monde, ceux qui quittaient la tribu pour prouver leur valeur par delà les dunes, les braves qui effectuaient le Shassaï. Un voyage initiatique que tous les Marcheurs devaient autrefois faire, il n'y avait pas alors besoin de partir loin ou longtemps, seul le voyage comptait, car on n'est pas Marcheur tant que son coeur n'est pas aussi grand que le désert. C'était une belle philosophie, Aerin voulait que cette coutume perdure, pour l'âme des Marcheurs et puis, un peu aussi, pour assouvir sa curiosité dévorante. Elle voulait aller là où les oasis n'ont plus de fin.
Il n'y eu pas de grandes embrassades, ce n'était pas des adieux, juste un aurevoir. Son père lui offrit une dague à lame courbe, son tranchant était intacte malgré les années, c'était une belle arme. La jeune femme remercia son clan pour les bienfaits et les enseignements qu'il lui avait prodigué et fit la promesse. - Un Marcheur connait bien des chemins, je n'oublierai pas celui qui mène chez moi. Elle sourit, tourne les talons. Ne tournera désormais plus son regard vers les traces qu'elle laisse dans le sable frais de cette nouvelle aube, ne fera pas l'affront à son peuple de regarder sa peine. Elle s'éloigne et il résonne dans son dos, la mélodie des dunes, le chant des Marcheurs. «Un Marcheur ne pleure pas, il chante.» | |
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Isarus
Messages : 45 Date d'inscription : 02/03/2012
| Sujet: Re: Aerin Titiana Mar 8 Mai - 16:34 | |
| Bonjour et bienvenue à toi, Aerin. Voilà de jolis mémoires. J'ai beaucoup aimé l'Histoire avec les citations que tu y fais. Beaucoup d'imagination, de la cohérence, de la richesse. C'est bien travaillé et bien mené. Quelques erreurs dans l'utilisation des temps il me semble. Tu intervertis présent et passé à certains moments. Quelques fautes aussi deçà delà, mais un très bon style qui contrebalance franchement. Je n'ai pas noté d'incohérence avec le contexte. Sans attendre davantage | |
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