Nom : Cronose Heart
Age : 46 ans
Sexe : M
Ethnie : Lycan (Canian)
Métier ou Statut : Fils légitime du maître clan Heart.
Mercenaire regorgeant d'intrigues et de mystères
Description caractérielle : * Impulsif
* Fougueux
* Rebelle
* Charmeur
* Sournois
* Orgueilleux
* Instable
* Enigmatique
Description physique :* Toison d'ébène
* Yeux gris aux pupilles longilignes
* Cicatrice partant de l'arcade sourcilière et descendant jusqu'au pommette
* Tatouages lugubres, ésotériques et symboliques, parsemant son corps et ses bras
* D'autres séquelles marque son corps, gravé par la guerre et autres aventures
* Grand Ténébreux
* Musculature tracée et saillante
Équipements et vêtements : * Vêtement souple de lins, de cuir et de tissu sombres (arborant les gammes de gris et noir)
* Bottes de cuirs noir disposant de plusieurs attaches
* Fourmillement de ceintures fixées aux jambes (il s'agit davantage d'un effet de style)
* Faucheuse, une épée à deux couches distincts fabriquée dans un alliage noir lui donnant le titre de Lame Noire (ouvrage forgé par Ron Berku, le redoutable forgeron drushii)
* Epée en adamantium rétractable, placardée d'une surface en argent aiguisée (encore une fois forgée par le légendaire forgeron, géniteur de Vamp dit Lamenoire)
* Divers attirails de quête, sac en bandoulières contenant silex et amorce, cordes, etc.
* Sacoche de poisons et de substances curieuses
* Arbalète fixée à la taille
* Dague enfouie à l'arrière de sa cheville
Particularités magiques : On prétend que certains de ses tatouages disposeraient de fonctions magiques, il s'agit plutôt là de fabulations. Ses réels pouvoirs s'apparentent à sa lignée de Canian qui ne sont autres que celle des lycanthropes, avec une parfaite maîtrise de la transformation en hybride. A noté qu'en possession d'une Lame Noire, il peut faire appel à une magie ancestrale, transmise par son père qui aurait établi un pacte, cette magie interdite et profondément convoitée, lui permet d'invoquer des flammes noires, rongeant tous et n'importe-quoi.
Histoire
Prélude : Bien avant la découverte d’une nouvelle plaine, la paix si précaire instaurée par Louise et son époux n’affectait aucunement les conflits internes que proféraient les ethnies locales de Noire-Frondaison et ses alentours…
Des querelles ancestrales, remontant aux comtes et légendes de l’enfer véhiculaient encore ses racines houleuses sur la terre plate. Les caïnites et leurs congénères véreux, démontraient une méprise sans vergogne à l’égard des lycans, pourtant originaires de cette même sphère stellaire. Il n’y a que trop peu d’informations concernant l’étymologie initiale de cette rancœur, trop peu de manuscrit et encore moins d’écrit tablés divulguant le départ de cette aversion. Pour certains, elle est innée, subsistant depuis l’aube des temps. Pour d’autres, elle est le fruit incarné de la violence des abysses, déchainée pour mieux perpétrer la cruauté naturelle de ces créatures diffamatoires.
Pourtant, l’origine de ce fléau n’a que trop peu d’importance, tout simplement qu’elle demeure comme un fait encré dans les mœurs et ne fait qu’accentuer la discrimination entre ces peuples, sans autre forme procédurale. Contexte et Hiérarchie : La nature dominatrice, violente et changeante des lycanthropes n’a jamais remédié à leur intégration dans la haute société. Bien sûr, il existe des exceptions, car très proche de l’humanoïde respectif à leurs traits physiologiques, ils n’en restent pas moins civilisés. Mais n’étant pas plus un humain qu’un bâtard ou un chien, ils se mêlent rarement à la diversification de la société et prônent fièrement l’attributions qui fait leur force. Je parle bien évidemment de la lycanthropie, qui se charge par sa nature sauvage de les sédentariser afin de préserver une lignée au sang pur et robuste.
En effet, ils vivent en meute, ce qui les rapproche davantage du loup, charriant un cliché qui leur fait défaut. Malgré tout, il ne s’en offusque pas, considérant cette créature formidable et certainement à l’insu de leurs grands pouvoirs. Mais qui dit meutes, dit conflits internes, voilà où je veux en venir. Contrairement à ce que pense les peuples extérieurs à cette culture atypique, les lycanthropes disposent d’une hiérarchie qui leur est propre. Nous comptons quatre clans eux même divisés par plusieurs petites tribus qui forment les différents territoires disputés dans la Sylve de l’Erreur.
Il y a :
La Tribu : Ensemble de Clans qui respectent les traditions de leurs ancêtres. En tout point, ce sont là les lycans les plus désintéressés des ethnies divergentes aux leurs, à l’exception des Vampires, qu’ils ne peuvent flairer. Ils ne portent d’intérêts qu’à leur communauté et luttent contre les Narkanns pour qui ils vouent une haine féroce. (D’anciennes querelles et trahisons, poussant les Narkanns à devenir ce qu’ils sont, à provoquer un grave conflit interne entre ces semblables qui se confrontent régulièrement pour écraser les opinions des uns sur celle des autres).
Maître clan : Lugar
Les Narkanns : Hautain et aussi fier que peux l’être un lycanthrope, ils n’assument pourtant pas l’image du sauvage qu’on leurs attribues à tort. Pour y remédier, ils se fondent dans la société, vont jusqu’à pactiser avec les vampires et baigne dans un luxe exubérant, grattant la sylve de l’erreur à leurs congénères qu’ils méprisent pour mieux bâtir un empire grandissant dans une noblesse qui dénaturalise leur genèse.
Maître clan : Lucian
Les Canians : Semblable en tout point aux idéaux de la Tribu, ils se séparent par une appartenance originelle d’un autre secteur de l’enfer, tel qu’il existait autrefois. La Tribu provenant du Nord et les Canians du sud, ceci n’ayant jamais changé, jusqu’à la division territorial de la sylve de l’Erreur. Ils ont signés une alliance avec les membres de la Tribu, luttant contre le joug des Narkanns.
Maitre clan : Heart
Les Prolifériens : En plus petit comité, les Prolifériens sont détestés par l’entièreté des autres lycanthropes. En effets, ce nom attitré par leurs ennemis, qu’ils proclament avec enthousiasme, définit la transmission de lycanthropie. Ceux-ci ne se gênent pas de transmettre leur don à d’autres individus afin de concevoir leurs propres desseins qui diffèrent des idéologies des autres castes. (Aux yeux des lycans, de manière global, abolir la préservation des sangs purs, revient à devenir immoral, abjecte et déplorable).
Les Prolifériens ne disposent même pas d’une parcelle de territoire, chassés par leurs confrères, ils se recueillent dans d’autres segments boisés, maintenu à l’abri des représailles.
Maître Clan : Parias
Guerre des lycans : 987 après le syncrétisme
Une année qui sera gravée à jamais dans l’histoire d’Eméodia, cela va sans dire.
Une trêve instable qui prend fin, une tolérance mise à bout, un dernier soupir de mauvaise foi, telles sont les fondements qui ont propulsés la Sylve dans une guerre sanglante et impitoyable. Des décennies de coups bas, s’acheminant dans la noirceur des âmes révoltées. La revanche d’une Tribu en soif de vengeance, opposée à une nation tyrannique de lycans orgueilleux. Le plan d’attaque avait prit forme sous l’aspect d’une infiltration menée par deux intendants à la tête des maîtres clans. Le meurtre d’un Narkanns dans son territoire, cousin d’un seigneur local outragé par cet affront qui n’avait pour seul but que d’inspirer la domination des lycans de l’alliance, défendant leurs principes bafouées pou faire régner les fondements originelles qu’ils s’évertuaient à préserver.
Le feu aux poudres provoqué par les affronts constant, étayait son dernier supplice avant de recouvrir d’un voile rougeoyant les limbes de la sylve de l’erreur.
Les meutes se déchiraient, après tant de haine accumulée qui se déversa sauvagement, déliées de ses chaînes meurtries. Les Narkanns faisaient face à une immense masse de colère, regroupant les différents clans des Canians et de la Tribu. Les loups pourfendaient leurs semblables de crocs, de griffes et d’épées, baignant les frondaisons dans un bain de sang. Les pertes étaient considérables mais la guerre ne s’achevait pas, elle se poursuivait au rythme de l’incroyable robustesse des loups garous.
Cette année s’acheva sur un cumule de batailles interminables, ou les Narkanns perdaient du terrain, voué à un échec qui semblait inéluctable.
988 après le Syncrétisme
La Tribu marqua sa première victoire au nord-ouest de la sylve. Noire-Frondaison était plongée dans un chaos des plus horrifiants. Alors que les Canians s’emparait du sud, refermant l’étau sur les Narkanns, pris en tenaille entre deux violents déferlements de férocités.
989 après le Syncrétisme
Les lycanthropes poursuivaient leur génocide, déterminés à en finir pour faire valoir leurs idéaux. La prise de Noire-Frondaison renforçait l’avantage de l’alliance, les Narkanns prenaient la retraite, mis à mal et dérouté par la puissance rassemblée de leurs anciens confrères. Les différentes races d’Eméodia désiraient intervenir, lassées de cette guerre qui pétrissait toutes affaires commerciales. Mais les lycans, trop fiers, refusèrent d’être épaulé par un quelconque soutien extérieur, il fallait en finir à armes égales. Pourtant, Les Narkanns firent encore une fois preuve de lâcheté, et passèrent au-delà de leur honneur afin de quémander l’aide des vampires, qui accoururent, pouvant défouler leurs pulsions meurtrières contre leurs ennemis jurés. De plus, les Caïnites entretenaient de grands bénéfices à négocier avec les Narkanns qui proposaient des parts de marchés considérablement profitables, ce ne fut donc pas en boudant leur plaisir qu’ils s’acharnèrent à neutraliser les autres clans.
Finalement le triomphe de l’Alliance Lycanthrope n’évoquait plus qu’un mirage, l’apparition des sangsues sur le devant de la scène, mitigeait l’issue de cette boucherie et ne fit qu’aggraver les pertes menant quelques clans à l’extinction, à l’ethnocide.
991 après le Syncrétisme
Temps de sacrifices et de pertes, l’Alliance Lycanthrope comprenant les Canians et la Tribu, se voyait détruit par les assauts constants, parvenant cependant à neutraliser une partie des troupes vampiriques. Malgré leurs efforts, les cadavres animés faisaient preuves d’une organisation déconcertante. Ils anticipaient les frappes secrètes, prévoyaient des contre-attaques fulgurantes, il ne restait plus qu’une solution, battre en retraite et céder une grande partie du territoire. Un coup dur que les Lugars, maître clan de la Tribu ne put supporter, défendant leurs terres à 1 contre 100. Ce fut le début de la fin des lycanthropes telles que nous les connaissions, en ce qui concernait leurs éthiques et traditions. Le temps peu clément à la stabilité, s’enfonçait dans les abysses profonds d’un changement grossier, d’une évolution au tournant perfide et félon.
992 après le Syncrétisme
Alors que d’autres peuples découvraient de terres nouvelles par le biais d’un monument démentiel appelé l’Arche, les lycans s’étaient dispersés en factions, bataillant par saccades dans un abominable désespoir. Les Lugar s’étaient éteins, brisant le maillon fondamental de la Tribu et transmettant une apathie aux restes des troupes. Les Canians encore en course, essuyait de lourdes pertes et le maitre clan des Heart s’effaçaient peu à peu, pour ne laisser qu’une horde de lycans rongés par la décrépitude..
Les Narkanns remportaient la victoire alors que les vampires diminués en nombres conséquents quittèrent la bataille. Cette ultime décision, poussa l’alliance lycanthrope à préparer un dernier plan de secours, qui ne leur donnerait pas raison, mais parviendrait à causer une dernière vague de désolation, en guise de vengeance, un sacrifice qui neutraliserait les Narkanns, pour toujours…
994 Après le Syncrétisme
Après un silence putréfié par la désolation, l’Alliance usa de sa dernière carte, un assaut au cœur des troupes Narkanns qui avaient déjà pris possessions des territoires ennemis pour en faire des secteurs d’approvisionnement et de sources commerciales. Leur vigilance affaiblie par leur réussite ne fit qu’engendrer l’agencement de cet ultime affront. Des Lycans de la Tribu et des Canians furent portés volontaire pour une attaque suicide, un sacrifice pour le bien de la meute, qui consistait à attirer les troupes Narkanns, déjouant leur attention d’un piège qui leurs causeraient de lourdes pertes.
Le plan fonctionna à merveille, à quelques détails près, il y avait une maigre possibilité de victoire mais elle ne se profila guère à l’horizon, contentant l’Alliance d’une vengeance méritée. En effet, alors que les derniers vétérans mourraient pour leurs causes prit d’assauts par les infanteries ennemies, la troupe de l’alliance qui patientait son heure, maintenue à l’écart, porta une attaque dans la demeure du Seigneur Narkanns, massacrant son maître Clan dans une boucherie des plus atroces. La rancœur et la pertes de leurs compagnons se fit ressentir dans leur férocité, ils ne firent qu’une bouché de cette faction, fragilisée par leurs dispersions, ils n’eurent aucun mal à mettre en pièce ce qu’avait bâti les Narkanns et mieux encore, un dernier survivant Lugar, le successeur légitime de la Tribu, vint à la rencontre du seigneur et triompha de celui-ci, lui perforant le cœur, à juste titre.
Malheureusement, bien que certains lycans eurent l’occasions de quitter les lieux, se regroupant en des zones reculées de la Sylve, pour reformer un territoire précaire et sans valeur distincte, d’autres n’eurent guère cette chance. Devenant des captifs, ils croupirent dans les geôles de Noire-Frondaison, ainsi que dans les ruines de fortifications autrefois érigées par les Narkanns. D’autres, pris de colère, optèrent pour une mort au combat, désireux de rejoindre les leurs, désireux de défendre leur honneur, désireux d’appartenir à l’image de leurs ancêtres…
Ainsi s’achève la guerre des lycans, ainsi s’achève le vestige de cette race, ainsi commence un nouvel ère, ainsi évoluera cette engeance…
Journal d’un captif, dont l’âme déchirée demeurera à jamais, celle d’un loup, pour l’éternité…
Mémoire : 997-998 après le Syncrétisme
Le silence. Rien ne semble occulter sa domination, penché sous les profondeurs de la terre, dans une couche argileuse où la nuit dors jusqu’après l’aube.
Il fait froid, mais ce n’est pas grave car je ne ressens plus ma peau, ni mon âme, rien ne peut m’atteindre, je ne suis plus que la plume d’un encrier…
L’astre ne déferle plus son manteau d’or azur, ne pétille plus de milles feux étoilés, me contentant d’une obscurité terreuse et humide. Parfois un éclat transperce la chair de la sylve, perfore la roche pour ne laisser filtrer qu’un gargouillis de lumière. Seul réconfort que je tire de ma solitude, douce chimère qui me transporte dans les limbes de l’inconscience et du rêve.
Il m’arrive de graver les pierres à portée, d’un bout d’ongle rigidifié où à l’aide d’une pierre taillée dont la pointe s’émousse peu à peu. Comme tous vieux détenus qui se respectent, j’ai marqué les jours qui défilent, où du moins, les parcelles de temps où je sombre dans l’oubli. En effet, la vie suit son cours, quelque-part, mais sans moi, brebis égarée que je suis.
J’ai cessé d’inscrire mes jours de silence et d’obscurité, je préfère laisser de la place pour écrire l’histoire. Peut-être qu’un jour, ce que je grave d’une main noueuse prendra un sens et sera même considéré comme un fait archéologique. Peut-être ramènera-il un brin de conscience à mes confrères dégénérant.
Je l’ignore mais je l’envie.
Parfois, mes pensées s’égarent vers un avenir de promesses. La saveur d’un fumet écarte ma torpeur, je me vois courir, la bise frappant mon visage. Je peux entrevoir les sourires des miens, c’est une belle matinée, chatoyée par un ciel mordorée.
Les rires balayent le vent, les flammes dansantes d’un feu de bois nous ramènent la soif de nos regards. Des jours heureux, ni plus ni moins, des temps éteins, ni plus ni moins.
En d’autres temps, quand je suis allongé, recroquevillé pour me réconforter d’une chaleur qui ne vient pas, je songe aux parfums et à la douceur des femmes. Je ressens encore leurs délicatesses, leurs rires et leurs larmes sans jamais qu’entrevoir leurs visages. Des souvenirs étouffés d’un voile de pénombre, des caresses enfouies dans les ombres figées du passé.
Je ne suis plus que l’ombre de moi-même, âme désabusée au charnel englué d’un cocon de pierres éclopées. La fougue qui me tenaillait les entrailles s’est dilapidée par colère. Ma soif de vengeance s’est tu dans un murmure. Le silence…
Période trouble de mon existante fugace, le néant de la raison à parler. Je suis condamnée, une âme errante, rien de plus.
Je soupir mon indifférence quand l’embrasure d’une trappe projette un faisceaux de lumière sur les parois de mon antre. C’est ainsi que l’on me préserve de la mort, en me jetant de vieux croutons de pain rassît. Malgré la pauvreté de cette denrée, j’ai appris à m’en accommoder et même à y prendre gout, car l’appétit est la dernière chose que j’ai encore la liberté d’assouvir. Je me place sous la nappe de lumière qui libère les ténèbres de mon environnement. Cette manœuvre n’a que pour but de réceptionner les victuailles, afin d’empêcher la poussière d’investir la mie.
Mon initiative me laisse interdit quelques instant, rien ne se passe, comme si on pesait le poids de mon existence. Quand enfin, quelque-chose tombe. Ce n’est pas du pain, c’est une corde. Je peux sentir mes paupières craquer sous la surprise, mes lèvres gercées s’étirer, laissant filtrer un filet de sang. Je ressens la douleur, je peux enfin témoigner de ce picotement qui m’apparaît comme un don de la vie. Ca y est, je suis libre…
En des temps reculés
Comment avez-vous connu Céleste Fantaisie :