Nom et Prénom : Saint-Syr, Camiy. Enchanté.
Age : Je ne me souviens plus très bien, aux alentour de 80 ans, peut-être. Néanmoins, j'en parais 20.
Sexe : 18 centimètres.. Ah, pardon, au temps pour moi. Masculin.
Ethnie : Vampire Colonisateur
Métier ou Statut : Les nobles ne travaillent pas, c'est contraire à nos principes.
Description caractérielle :
* Érudit, élitiste
* Calme
* Créatif (contrebassiste, dessinateur)
* Romantique
* Hautain
* Prétentieux
Description physique :
* Blond, cheveux longs
* Yeux jaune clair
* Teint livide
* 1m83, presque anorexique
Équipements et vêtements :
* Épée légère en acier
* Sceau porté en bague aux armoiries de sa famille
* Chemises bouffantes, pantalons en cuir serrés, bottes en cuir et cape
* Poignard en argent
Particularités magiques : /
Comment avez-vous connu Céleste Fantaisie ? Par le biais d'un communiste 1.8
Histoire : /
Mémoires :
La nuit enveloppait l'immense Plaine de Céleste de son voile opaque et scintillant d'étoiles, dont la lueur timide se reflétait dans le regard perçant du jeune vampire, étendu sur le sol jonché d'épines de conifères, et de pommes de pin. Camiy ne savait pas depuis combien de temps il était là, amorphe, à arpenter les cieux d'encres de ses yeux d'un jaune mystique, mais le Temps n'avait plus aucune influence sur lui. C'est donc dans un soupir las qu'il se redressa dans des gestes lents, tiraillé par un sommeil assourdissant qui lui brûlait les yeux.
En ces heures avancées de la nuit, Noire Frondaison était plongée dans un mutisme impressionnant, et Camiy appréhendait une possible rencontre avec un rival lycan, car seulement une infime partie de ceux-ci avaient rejoint la cité la plus éminente de la Plaine ; Louise, capitale du royaume de Nastre. Le jeune homme voyait son intérêt croître pour l'histoire de son monde depuis sa métamorphose en vampire, car lorsqu'on vit la vie d'un homme lambda, on reste centré sur soi. Néanmoins, lorsqu'on sait pertinemment que l'on a une longévité importante, on ouvre plus aisément son esprit aux choses qui nous entourent. Camiy était persuadé de cela, car maintes fois il avait remis sa condition de vampire en question, se reniant presque parfois, haïssant celui qui l'a arraché à sa banalité. Mais ces passages sombres se sont estompés au fur et à mesure, comme une entaille qui cicatrise, ne laissant finalement qu'un mince trait pâle sur la peau.
La sagesse que le jeune blond avait accumulée au fil de ses réflexions lui permit alors de faire la paix avec lui-même, ainsi que d'accepter sa malédiction, malgré les contraintes que celle-ci lui imposait. Une brise froide souffla sur la plaine aride, et balaya les mèches de cheveux dorées de Camiy, apportant les senteurs boisées de la forêt. Un frisson naquit alors dans le bas de son dos, puis parcourut toute sa colonne vertébrale, lancé tel un signal tant attendu. L'une de ces contraintes allait resurgir cette nuit-là, violente, dominante. La faible part d'humanité quittait le cadet Saint-Syr pour laisser place au monstre avide de sang, qu'il s'échinait à occulter dans les abysses de son âme damnée.
Son corps entier réclamant son sanglant tribu, le vampire se laissa guider par sa frénétique envie, et il n'eut pas à patienter longtemps ; un craquement sec attira l'attention du chasseur aux aguets. D'un bond félin et silencieux, il se dissimula derrière un séquoia, épiant sournoisement sa proie. La malheureuse élue semblait perdue dans cette vaste sapinière noire, et légèrement apeurée, le regard fuyant, tournant sur elle-même. Brusquement, le visage cireux du vampire surgit des ténèbres, faisant sursauter la demoiselle chétive. Il s'approcha doucement d'elle, pour ne pas qu'elle s'effraie, et se pencha dans son cou, son souffle chaud sur sa peau. De sa voix rauque, il murmura :
« Ça ne sera pas douloureux, je vous en fais la promesse.. »
Puis, il se délecta de la peur dont il l'avait foudroyée, et elle tenta de le repousser, mais en vain. Déjà Camiy lui avait saisit les poignets et les maintenaient fermement dans son dos, tandis que ses lèvres effleuraient la chair tendre et douce de sa proie. Alors ses canines s'allongèrent, avant de se nicher dans le cou de la jeune femme implorante, et de faire céder la barrière qui séparait le vampire de sa nourriture. Un cri déchira la tranquillité nocturne, résonnant comme un avertissement pour les prochaines victimes des princes de la nuit.