[ Il est normal que dans le test-rp Feodor n'utilise pas son ombre. Si cela dérange, je réecrirais un test, ce qui me ferait le plus grand bien, car vu la qualité de celui là. Et merci à Lusi' pour la correction *.* ]
Nom et/ou Prénom et/ou Surnom : Feodor Dusk.
Age : 21 ans.
Sexe : Masculin.
Ethnie : Homme.
Métier ou Statut : Bâtard Royal.
Description caractérielle :
Hautain
Égoïste
Hargneux
Trop confiance en lui ( Dans le sens ou entre les murs du château il ne craint rien et mène sa petite vie comme il l'entend. Connaître les secrets des gens qui l'entourent aide à avoir une tête plus grosse que Céleste. )
Arrogant
Un sens de la justice à sa façon.
Couard ( Dans le sens ou en dehors du château, s'il n'est pas accompagné par ses hommes, ce qui est rare, un simple malandrin ou ivrogne lui ferait prendre ses jambes à son cou. Imaginez face à Tridd... )
Manipulateur
Observateur
Raciste
Aime le luxe.
Description physique :
Grand
Yeux marron
Cheveux noirs
Frêle et maigre
Séduisant
Peau diaphane
Équipements et vêtements :
Il est le bâtard du Roi, donc beaucoup de vêtement différent. Il aime la couleur et les vêtements amples.
Porte souvent des vêtements à capuche
Un simple poignard dont il ne se sert jamais, mais c'est rassurant de l'avoir à la hanche.
Sa garde personnelle.
Des bijoux, beaucoup de bijoux.
Particularités magiques :
Il a un talent plutôt particulier, découvert durant son adolescence. Son ombre parle aux ombres des gens qu'ils rencontrent. La discussion résonnant dans sa tête pendant que Feodor s'entretient avec la personne; Une ombre ne cache pas les secrets de ses propriétaires, elles discutent aimablement et nouent des liens très forts. De cette façon, Feodor est au courant d'absolument tout ce qui se passe dans la vie de son interlocuteur. Sa propre ombre lui chuchotant tout ce qu'elle vient d'apprendre.
Comment avez-vous connu Céleste Fantaisie : Hum... Z'êtes de la police ?
Mémoires : " Tu es sûr de toi ? " Deux silhouettes parlaient à l'abri des regards indiscrets, tapies dans l'ombre. Elles se trouvaient dans une longue cave obscure aux plafonds voutés, aux murs de pierre plaqués de salpêtre. Des muids de vin et de bière les entouraient.
" Aussi sûr que le soleil se lèvera dans quelques temps. " J'arrachais la petite fiole de ses mains de vieillard, remuant avec des gestes amples le liquide qu'elle contenait.
" Donc, quelques gouttes suffisent pour un trépas sans repos ? " le vieil alchimiste tripotait son tablier, visiblement anxieux.
" Comme je le disais à sa Seigneurie, il n'existe pas potion de mort plus fatale que celle-ci. Elle laisse cependant une trace noirâtre à l'intérieur de la gorge, mais elle n'apparaît qu'après le décès, comptons en semaine. " Je tenais donc enfin l'outil nécessaire à mon sacre prochain. Mais patience, il fallait que chaque chose vienne en son temps et j'avais besoin d'étudier le poison avant de m'en servir pour de bon.
" Parfait, je te fais confiance. " Il était temps de rentrer, ou mon absence paraîtrait louche.
" Vous pouvez me faire confiance oui, les gens de ma race n'ont pas dans leurs habitudes de décevoir les gens des hautes sphères, comme vous. " Un peu de flatterie ? Il paniquait plus que je ne le pensais.
" Si les gens de votre race déçoivent ceux de la mienne, ils appartiennent à celle des cadavres brulés ensuite. " et c'est sans ajouter de mot, ni même un regard au vieil homme que je regagnai la sortie. Remontant le dédale de marche et passant dans sa boutique, capuche vissée sur la tête.
En face de la devanture m'attendaient Paxter, Fjola, Dextre et Vilnius. Les seuls personnages que j'estimais un minimum; un peu ahuris sur les bords, mais ils se pliaient volontiers à mes ordres depuis mon enfance. Ils emboîtèrent mon pas d'un seul et même geste. Il était plaisant de savoir que des hommes en armes assuraient mes arrières, surtout dans ces quartiers, au coeur de Louise dans une des artères malodorantes et colorées qu'aimaient arpenter les brigantins et autres gens du bas peuple qui n'hésitait pas à s'entretuer pour une pièce ou quelques miches de pain. L'air libéré du souffle de la mer avait retrouvé sa douceur printanière. Il avait plu la veille, le sol était encore gorgé d'eau. Les pieds dans la boue, mes pensées vagabondèrent un moment. Ce poison suffirait-il ? Offrait-il une mort qui ressemblait à une cause naturelle ? Longue maladie puis trépas, maladie fulgurante, pas de maladie, mais mort instantanée ? Grégor avait utilisé le mot
" fatal "... La mort instantanée paraissait donc être ce qui se rapprochait le plus. Des questions qui ne trouveraient pas réponse du temps qu'il n'aurait pas été testé.
" Fait attention espèce de maladroit. " L'imprécation cessa mes rêveries. Et je retins de justesse la fiole de l'alchimiste. Agenouillée à côté de moi, une jeune femme ramassait les fruits que je venais de faire tomber en la bousculant. La plupart venaient de s'abîmer et elle maugréait en les rangeant. Des bras puissants pour une femme, que dis-je, une gueuse. Certainement une travailleuse depuis quelques années, bien qu'elle semblait jeune.
" Que viens-tu de dire, rebut ? ". Pas de réponse, voilà qu'elle était muette désormais. Quoi de mieux qu'une botte lui cueillant la poitrine pour lui faire retrouver la parole.
" Oh, pardonne ma maladresse, catin. Mais je viens de te poser une question. " le coup avait été rude et elle traînait à quatre pattes dans la boue, le souffle coupé. Lorsqu'elle leva les yeux, plus une trace de colère, simplement de la crainte en comprenant qu'un prince se tenait là.
" Je vous demande pardon sieur, je ne regardais pas la route. Et votre accoutrement ne me permettait pas de savoir à qui je m'adressai. " Un attroupement commença à se former, et elle jeta des regards éperdu autour d'elle. En vain, le seul soutient qu'elle reçut fut le regard chargé de sollicitude d'un homme de son âge.
" Voilà que tu critiques mon accoutrement ? Tu ne pouvais pas plus me contrarier, chienne. Paxter, pars devant avec elle et mets là aux fers. " L'ordre ne pouvait pas être plus clair. Personne ne bougea. Quelqu'un qui ne manquerait à personne, et qui boirait un peu de poison dans la nuit. J'avais ce qu'il me fallait.
Mon homme lige s'avança, tirant une corde de sa ceinture lorsqu'un homme bouscula les badauds et se précipita, s'interposant. S'ils faisaient tous ça, mes hommes même lourdement armés allaient vite être acculés. Ne resterait plus qu'à en tuer quelques-uns pour que les autres détallent, mais cela valait-il bien le coup ? Mes craintes s'envolèrent, car à part lui, personne ne se sentait d'humeur héroïque.
" Ola, à qui avons-nous à faire ? Un chevalier au grand coeur venant au secours de sa dame ? " La phrase trouva public auprès de mes chiens de garde, et quelques rieurs dans les rangs de la populace.
" Tu aurais quand même pu prendre meilleur lot. Même si ça ne doit pas être facile avec ton tarin. " grand éclat de rire cette fois-ci, j'étais en forme.
" S'il vous plait messire, elle est encore faible de sa maladie, un séjour au cachot la tuerait. Faites-moi payer pour elle. " Le silence repris peu à peu sa place. Mais sa demande m'ulcéra. Qui était-il pour marchander avec moi comme si j'étais un vulgaire vendeur de fromage ? Mon sang royal ne fit qu'un tour.
" Prendre sa place ? Dis-moi, tu n'es qu'un moins que rien, non ? " -
" Oui Messire... " En voilà un qui avait au moins la présence d'esprit de le reconnaitre.
" Et pourquoi une fiente en vaudrait-elle une autre ? " repris-je sur un ton moqueur. Ils baissaient tous deux les yeux, comprenant que rien de ce qu'ils diraient ne pourrait être bénéfique pour les sauver. J'avais maintenant deux candidats à mes tests; qui regarderait mourir l'autre en premier ?
" Vilnius, prend le lui aussi. Et rentrons, j'ai bien trop peur de devenir comme eux si je reste quelques instants de plus. "